Concerne : religion - philosophie - rien
Je souhaite moi aussi exprimer mon choix au sujet de la rentrée
prochaine. Je suis titulaire d'une agrégation en sciences religieuses,
je peux donc assurer le cours de religion, je suis également titulaire
d'un doctorat et d'une agrégation en philosophie, je peux donc prendre
en charge un cours de philosophie. Cependant, mon choix se portera sur
le cours de rien.
J'imagine que vous organiserez bientôt un cursus pédagogique complet pour former les futurs enseignants de rien. En attendant ce futur "master of nothing", je me sens capable d'assurer la période transitoire. Le rien ne manque pas d'intérêt: si le rien (n'?)était rien, comment pourrait-on le nommer ? Quelle différence entre le rien et le rien du tout ? Quels rapports peut-on établir entre le rien et le zéro? Et si le zéro est bien un rien? Un rien de quoi est-il? Comment distinguer 0 pomme de 0 poire? Bien entendu, je pourrai décliner mon cours en fonction des sections des élèves absents à mon cours. Dans la section habillement, j'ai déjà prévu les grandes lignes d'un cours pratique sur le concept "Un rien l'habille" ( ce cours, pour des raison évidentes de respect mutuel sera exclusivement réservé aux femmes ). Seule restriction à ma proposition d'emploi, je ne souhaite pas me présenter devant les futurs maçons: je préfère renoncer définitivement au cours "La pierre au rien".
En ce qui concerne mon salaire, j'ose espérer une augmentation substantielle. En effet, on ne fait rien pour rien. Et la préparation de tous ces nouveaux cours nécessitera bien sûr un temps conséquent d'adaptation.
Gardant plus que jamais l'envie de transmettre mon savoir aux jeunes générations, et voyant dans ce rien une très belle façon d'y parvenir en respectant les pédagogies actuelles, je souhaite relever ce défi. Lors des prochaines formations, j'irai même jusqu'à proposer une nouvelle compétence transversale: la "compétence 0 : être dans le néant".
Convaincu que cette nouvelle idée et ma proposition de cours retiendront toute votre attention, je vous prie de croire, Madame la Ministre, en l'expression de ma parfaite considération.
J'imagine que vous organiserez bientôt un cursus pédagogique complet pour former les futurs enseignants de rien. En attendant ce futur "master of nothing", je me sens capable d'assurer la période transitoire. Le rien ne manque pas d'intérêt: si le rien (n'?)était rien, comment pourrait-on le nommer ? Quelle différence entre le rien et le rien du tout ? Quels rapports peut-on établir entre le rien et le zéro? Et si le zéro est bien un rien? Un rien de quoi est-il? Comment distinguer 0 pomme de 0 poire? Bien entendu, je pourrai décliner mon cours en fonction des sections des élèves absents à mon cours. Dans la section habillement, j'ai déjà prévu les grandes lignes d'un cours pratique sur le concept "Un rien l'habille" ( ce cours, pour des raison évidentes de respect mutuel sera exclusivement réservé aux femmes ). Seule restriction à ma proposition d'emploi, je ne souhaite pas me présenter devant les futurs maçons: je préfère renoncer définitivement au cours "La pierre au rien".
En ce qui concerne mon salaire, j'ose espérer une augmentation substantielle. En effet, on ne fait rien pour rien. Et la préparation de tous ces nouveaux cours nécessitera bien sûr un temps conséquent d'adaptation.
Gardant plus que jamais l'envie de transmettre mon savoir aux jeunes générations, et voyant dans ce rien une très belle façon d'y parvenir en respectant les pédagogies actuelles, je souhaite relever ce défi. Lors des prochaines formations, j'irai même jusqu'à proposer une nouvelle compétence transversale: la "compétence 0 : être dans le néant".
Convaincu que cette nouvelle idée et ma proposition de cours retiendront toute votre attention, je vous prie de croire, Madame la Ministre, en l'expression de ma parfaite considération.
PS (et CdH) : ceci n'est en rien une vraie lettre ouverte (ni fermée d'ailleurs).
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